Nom : Rusan Lateef
Pronom : Elle
Directrice : Geneviève Paquette, Ph.D.
Adresse courriel : Rusan.Lateef@usherbrooke.ca
Décrivez votre projet de recherche en quelques lignes.
Ma recherche postdoctorale poursuit deux objectifs principaux : 1) examiner si le risque de maltraitance et les services protecteurs et médicaux reçus par les enfants diffèrent selon le genre, le statut de handicap intellectuel et le statut migratoire ; et 2) explorer les variations des services reçus par les enfants ayant un handicap intellectuel, maltraités ou non, selon le genre et l’origine ethnique, et évaluer si la réception de ces services influence leur risque de maltraitance.
Dans le cadre de ma première année de postdoctorat, j’ai également eu le privilège d’être co-supervisée par les professeures Dr. Isabelle Daigneault, Dr. Jacinthe Dion et Dr. Martine Hébert. Durant cette année, j’ai été responsable du développement de deux articles basés sur leurs données : l’un portant sur l’automutilation chez les adolescentes ayant survécu à des abus sexuels, et l’autre sur l’atteinte des programmes de prévention des agressions sexuelles sur les campus.
Pouvez-vous nous partager un moment ou une expérience mémorable de votre parcours universitaire?
La réussite de ma soutenance de thèse de doctorat et la publication des manuscrits issus de ma thèse, notamment parce qu’il s’agissait d’une étude que j’ai dirigée de la conceptualisation à la publication en adoptant une approche intersectionnelle.
Quel est l'aspect le plus difficile de votre recherche ou de vos études et comment le surmontez-vous?
Se spécialiser dans la recherche sur les abus sexuels sur les enfants implique de se confronter en permanence à des récits de traumatismes de la part de personnes survivantes qui partagent courageusement leurs expériences pour contribuer à la recherche. Un aspect difficile, ou plutôt chronophage, est de traduire les résultats de la recherche en pratiques qui améliorent notre compréhension des personnes survivantes et le soutien qui leur est offert – un objectif souvent partagé par les personnes survivantes et les chercheur·e·s. Lors des entrevues avec les personnes survivantes, j’aborde nos discussions avec empathie et respect, tout en les rassurant sur mon engagement sincère à améliorer les services et à sensibiliser aux besoins et expériences des personnes survivantes, en tenant compte des besoins spécifiques des groupes marginalisés.
Qu’aimez-vous faire dans vos temps libres?
Dans mes temps libres, j’aime passer du temps avec mes enfants, me promener en famille et aller au gym.









